Les pires remarques au bureau
Il n’y a pas vraiment de liste exhaustive des milieux où les remarques, plus ou moins mesquines, fusent ! Cependant, il faut reconnaitre que le lieu de travail est un terrain très fertile. Consciemment ou inconsciemment, certains ont trouvé au bureau le parfait endroit pour lancer les phrases pas toujours gentilles à l’égard des autres. Que ce soit de la part du supérieur, de nos collègues ou même de nos « petits stagiaires », il n’est jamais plaisant de se faire critiquer. Et, en matière de remarques, l’on peut passer de la plus anodine à la plus humiliante. Voici le top de
Quand le patron nous lance des piques
Au bureau, notre réaction varie en fonction de la personne qui nous fait des remarques. Mais au sommet de la liste des personnes que l’on ne voudrait pas entendre nous critiquer, il y a LE… boss (bien sûr !). Personne ne voudra jamais entendre son patron le réprimander, quel que soit le sujet. Mais c’est pourtant inévitable. Bien souvent, ces remarques remettent en question notre dévouement, et c’est là où le bât blesse. Voici quelques exemples :
« Encore une panne de réveil cher Alex ! » Vlan ! Une porte qui claque violemment en fond sonore. Ou sa variante : « La prochaine fois que vous voudrez faire une grasse matinée ne prenez pas la peine de venir au bureau ».
Alors, on se la coule douce ? J’espère que je ne vous dérange pas trop pendant votre sieste ! Tranquille ? Je ne vous donne pas trop de travail, j’espère !
Vous me dites si je vous ennuie.
« Si je voulais voir de la lingerie, j’aurais acheté un magazine ». Une remarque sexiste très loin d’être correcte dans le même style que : « La plupart des gens préfèrent mettre des pantalons pour aller travailler, pas des collants ». Une critique adressée à ces messieurs adeptes des skinny.
Félicitations, ils vous ont finalement appris à vous servir de la photocopieuse !
La politesse, c’est pour les chiens ?
Dis donc, combien de litres vous avez perdus ? À la sortie des toilettes.
Allez, on se remue ! Bougez-vous bon sang ! Vous êtes en manque de caféine ou quoi ?
Certaines de ces réflexions sont plus ou moins les « signes » précurseurs d’une longue série qui finissent par pousser à bout. Alors, mieux vaut réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Les critiques des collaborateurs
Pendant les huit heures par jour que nous passons au bureau, nous les côtoyons : nos collaborateurs deviennent une constante dans notre vie. Mais les entendre nous critiquer nous donne parfois envie de ne plus jamais y remettre les pieds, surtout quand ils ont la langue bien pendue. On entend souvent :
« Ça va les chevilles ? Ta tête passe encore la porte ? » Les Monsieur et Madame « je-sais-tout » ou ceux qui adorent raconter leurs exploits n’échappent pas à cette réflexion.
« On pourrait t’entendre à l’autre bout du pays ». Eh oui, il y en a toujours un dans chaque entreprise dont le niveau de décibels est particulièrement élevé. Pour celui qui parle beaucoup, c’est « Ça t’arrive de respirer ? »
« Tu es tellement drôle que j’ai oublié de rire ». Aïe, la blague qui ne rencontre pas de succès, cela fait mal.
« Tu es enceinte ! Quand est-ce que tu comptais nous annoncer la bonne nouvelle ? » Celle-ci aussi a du mal à passer. À croire que certains scrutent les moindres grammes que l’on prend ou pas d’ailleurs.
« T’es malade ? Tu as une drôle de mine ! » À moins d’être vraiment souffrant, cette remarque ne sert qu’à offenser un collaborateur.
« Tu l’aimes bien toi machin… Tu as vu comment elle (ou il) était ce matin ? » Ces petites phrases qui introduisent doucement et gentiment le commérage entre collègues. Ces personnes sont à éviter, car tout ce que vous pourrez dire sera retenu (et amplifié) contre vous.
Elle est trop ci ou encore trop ça pour ce métier. Elle est de mauvaise humeur, elle doit avoir ses règles. Elle ne sait pas faire grand-chose. Encore et toujours, les mêmes remarques sexistes !
Bah alors, t’as pris ton après-midi ? Cette fameuse observation qui survient généralement de ceux qui n’ont rien d’autre à faire que surveiller l’horloge ainsi que les allées et venues des collègues.
Alors c’était comment les vacances ? Réflexion désobligeante quand on prend plus de trois jours de congé.
« Désolé, je ne t’avais pas vu ! » Alors, là, c’est le summum. Être ignoré, l’indifférence, qu’y a-t-il de pire ?
Voilà que même les « stagiaires » se mettent à faire des remarques !
Ce que l’on entend le plus souvent :
Vous comptez nous retenir ici encore longtemps ? Ces jeunes n’ont pas que cela à faire, évidemment !
Je croyais que vous étiez le patron ?
Bien sûr certains préfèrent ne pas s’y frotter au risque de voir passer sous leur nez une « opportunité ». En effet certaines remarques peuvent être un motif de licenciement. Il n’y a rien de mal à émettre des observations ici et là, mais attention à ne pas dépasser les bornes.
Les remarques qui nous humilient le plus au bureau
Mais il existe une autre catégorie d’allusions qui déplaisent et humilient particulièrement. Ce sont celles qui concernent l’hygiène personnelle. Voici les piques, les plus dures à encaisser :
Une petite douche ne ferait pas de mal.
Vous avez oublié d’acheter un déodorant ?
Une pastille de menthe, peut-être !
Il a été prouvé scientifiquement que les « petits défauts » de certains collègues devenaient des facteurs qui nuisent à la productivité des autres, sur le long terme. Le manque d’hygiène est en tête de tous les sondages pour ce qui est de la nocivité au bureau.
Ce n’est que du négatif, pas si sûr !
Les critiques de bureau il y en aura toujours que ce soit de la part des supérieurs hiérarchiques ou des collaborateurs. Si les remarques concernent vraiment notre méthode de travail ou notre comportement, il faudrait sans doute en tenir compte, car derrière ces piques se trouvent peut être des critiques constructives. Le tout est d’apprendre à encaisser ces commentaires, sans que ça ait une influence sur le travail.
Publié le 26 décembre 2016 par Audrey Lallut. Cette article a été publié dans La vie au bureau et taggé collègues, entreprise, vie au bureau, vie de bureau. Enregistrer le lien de l'article.